Il y a quelques semaines, un de mes étudiants a amené son violon à l’atelier pour le peindre comme nature morte. Comme l’instrument était un splendide Degani, j’ai pris l’occasion de le peindre moi-même. J’ai entendu dire que très autre fois, si un artiste se montrait capable de peindre un luth de façon réaliste (on n’avait pas encore inventé le violon à l’époque) il maitriser bien son métier. Eh bien, le dessin du violon en question m’était assez difficile et j’avais besoin d’ajuster et de réajuster ses parties différentes (touche, table d’harmonie, coin etc.) dans mon tableau pour rendre l’instrument symétrique et vraisemblable. A fin de produire un effet de bois poli, j’ai utilisé plusieurs glacis rougeâtres pour donner un éclat à la caisse de résonnance. Bien que mon élève, qui est une violoniste remarquable, semblait satisfaite du portrait de son violon, je trouve qu’un luthier aurait éventuellement son mot à dire.
top of page
LOUIS RYAN
bottom of page